Date : 2 mai 2014

AU PROGRAMME : Sud Manhattan

Bonne adresse : Luke’s. (Finantial district 26 S. Williams street). Fast-Food de la mer.

 

Réveillés de bonne heure, nous attendons patiemment 6 heure, l’heure d’ouverture du buffet du petit déjeuner. Et lorsque nous passons devant l’accueil , oh miracle nos 2 valises égarées sont là.  Grand moment de bonheur car le trépied tout neuf était dans l’une des valises ainsi que le rasoir électrique et les boites de lentilles jetables. Les garçons sont contents d’échapper à de longues séances de shopping.

Nous prenons le métro pour rejoindre notre première visite, le Brooklyn bridge.
La skyline vue d’ici est superbe même si temps n’est pas vraiment de la partie.

Vue l’heure matinale, il y a peu de monde. Nous croisons des joggeurs et des gens qui promènent leurs chiens avec un petit sac à la main pour ramasser les cacas canins. De tout notre séjour nous ne verrons pas une seule crotte sur les trottoirs que nous avons pourtant bien arpentés lors cette semaine intensive de visite. Les barrières sont constellés de cadenas des amoureux façon « pont des arts » à Paris. Nous partons traverser le fameux pont à pieds. Pour trouver l’accès, mieux vaut avoir cherché puis imprimé le plan du secteur car il est un peu perdu au milieu d’un échangeur.

La moitié est réservée aux piétons et l’autre aux vélos. Mais il faut faire très attention car les cyclistes roulent très vite (souvent des coursiers) et comme certaines portions du pont sont encore en travaux, les pistes sont étroites et il difficile de s’arrêter prendre une photo.

De l’autre côté du pont, nous arrivons sur Manhattan et l’agitation est bien présente avec tous ces bruits de voitures, travaux, sirènes hurlantes de véhicules de police ou de pompiers. Nous voyons nos premiers gratte-ciel de près. Nous passons devant la grande mairie. Il y a quelques petits squares avec ses vendeurs de hot-dog et de boissons tous les 20 mètres.

Nous prenons le ferry pour Staten Island. Il est très connu car si à la base il permet aux habitants de Staten Island, d’arriver en ville gratuitement, les touristes l’utilisent pour faire une croisière gratuite pour voir la statue de la Liberté. En effet, le ferry s’en approche sans y accoster. Nous effectuons la traversée avec plusieurs classes d’enfant très vivants. Il faut ensuite ressortir du ferry pour essayer de remonter dans le même. Sinon, il faudra attendre le prochain qui largue les amarres une demi heure plus tard.
A l’aller, il faut se mettre sur la partie droite du bateau sur le pont extérieur pour bien voir mais cette astuce est connue, il faut donc jouer des coudes pour avoir une place près du bastingage. Attention, le chenal est très venteux et l’air marin très vif.

 

Nous enchainons ensuite par la visite du quartier de Wall Street. Nous commençons presque à avoir un torticolis à force de lever la tête pour apercevoir le sommet des immeubles. Il y a peu d’hommes ou de femmes d’affaires habillés comme dans les films. Par contre dans le métro, nous avons souvent vu des femmes en tailleur avec des baskets fluo aux pieds. New-York est la ville des baskets. C’est culturel ici, même les mamies ou papis de 80 ans ou plus sont chaussés de ces chaussures confortables et voyantes. Et l’autre accessoire indispensable du new-yorkais est l’I-phone. Dans  métro plus de 80 pourcent des personnes ont un smart phone et dans 80 pourcent des cas il s’agit d’un I-phone. Les 20 pourcent restants sont pour les Samsung (derniers cris aussi). Apple a encore de beaux jours devant lui surtout que les prix ne sont pas beaucoup moins cher qu’en France car c’est avec la parité Euro / dollar que l’avantage peut se créer.

Nous cherchons le « Luke’s » un fast food dont le burger phare est le « loster roll » une sorte de hot dog de homard un peu plus élaboré quand même. Une vraie merveille bien assaisonnée avec des homards péchés dans les 24 heures sur les côtes du Maine voisin. Dommage que le prix soit élevé (15 $) mais la qualité du produit le justifie.

 

Visite du mémorial du 9/ 11 où la technique de la queue à la Disney : comment faire croire qu’il n’y a personne alors qu’il y a une heure d’attente. Memorial 9/01 ou l’art de faire la queue sans s’en rendre compte (mais un peu quand même)…
Sur le site du mémorial il est conseillé de réserver sa visite pour éviter les longues attentes, mais comme tout le monde doit le faire la file des « sans réservation » était beaucoup plus courte que celle des avec… Comme tout ce qui peut se visiter aux USA, tout est bien organisé pour que l’on ne voit pas la vraie longueur des files d’attente : des serpentins puis on fait le tour du pâté de maison avec passage piéton intégré et fouille avec scanner à différents endroits. Donc au final une heure entre le moment ou l’on rentre dans le début de la queue et celui où l’on pénètre dans le mémorial. Et là, cela fait bizarre de voir autant de place non construite dans Manhattan. Lorsque nous avons visité nous n’avons pas pu entrer dans le musée car il allait être inauguré deux semaines plus tard.
Ces grands bassins dont on ne voit pas le fond au centre donne une impression de néant. Et aussi les inscriptions de tous les noms des victimes sur les margelles des 2 bassins à l’ancien emplacement des twins towers invite au recueillement. Et à côté de cela, la vie reprend et les bruits de la ville avec ceux des tours en construction sont présents.

 

A la sortie un américain m’écrase le pied. Thierry commence à avoir mal aux genoux à cause des tendinites. Nous rentrons dans le Queens à notre hôtel. Nous commençons à trouver nos marques parmi toutes ces lignes de métro. Nous mettons un certains temps à trouver un  restaurant  qui permette à tous les 3 de trouver de quoi nous restaurer. (y a pas de pâtes !!!! sera le refrain de notre séjour).



suite de l’aventure…