31 Mai 2010

 

Hôtel : Hotel Uyah. 2 piscines, chambres très spacieuses. Le grand luxe pour 30 à 35€ la nuit. Restaurant de l’hôtel excellent et massage balinais 1h à 7€.

 

Encore une journée géniale.

Départ du Matahari cottage, règlement de la note pour laquelle, il a fallu parlementer, car ils avaient oublié de déduire le dépôt de 50 € déjà réglé par Paypal. Heureusement, que notre guide est arrivé. En quelques mots, le problème fut réglé. Ce n’est pas Ketuk, mais un de ses employés, Erwin. Nous ne pensons pas que nous ayons perdu au change. C’est la première fois que nous utilisons les services d’un guide, et nous sommes tombés sur une perle. Il parle un très bon français, appris en seulement 3 mois d’école et deux ans sur le terrain, et s’avère posséder une grande culture balinaise et générale. De plus, comme il est d’origine javanaise, il nous explique encore plus de coutumes. Prendre ses repas avec lui est vraiment agréable. C’est un vrai échange aux niveaux de nos deux cultures.

Départ du centre d’Ubud pour la visite de la grotte de l’éléphant. Premier habillage de nos sarongs (les paréos nécessaires pour entrer décemment vêtus pour entrer dans les lieux de culte). A 9 heures, le temple est désert. Ce temple ne vaut pas de détour particulier, mais il l’on passe devant pourquoi pas ?

Visite du palais de justice de Klungkung. Même s’il est relativement récent 1938, ce lieu est intéressant. Les fresques qui ornent son toit et qui expliquent quelles sont les actions à faire et les punitions qui vont en découler si on ne les applique pas.

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Arrêt à Kumsamba pour visiter une fabrique de poissons congelés, dégelés, marinés dans la saumure. Des femmes vident des maquereaux, puis les font mariner dans une saumure particulière. Certains sont fumés. Tout le monde travaille à même le sol, en position accroupie toute la journée. Quelques hommes font la sieste sous des balés pour se reposer de leur longue nuit de pêche.

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1 km plus loin, nous visitons des salines tenues par un couple de personnes âgées vivant dans une grande misère. Par l’intermédiaire d’Erwin, ils nous expliquent, leur quotidien, rarement rose, l’argent qu’ils doivent emprunter pour se rendre dans les temples, leur fils qui ne reprendra pas l’exploitation familiale car elle ne lui permettra de nourrir sa famille. Ce matin, comme le soleil ne brille pas assez, ils ne peuvent travailler. Ils ont couvert les troncs d’arbres creusés qui servent de bassins de décantation finaux, en attendant le soleil. Il faudrait plusieurs pages pour décrire le long processus de récolte du sel. Une chose est sûre, c’est un travail de titan et de Sisyphe en même temps. Tout cela pour récolter au mieux 15 kg de sel par jour en période sèche, car en période humide, ils ne peuvent travailler. Nous leur achetons un sachet de sel, leur matinée ne sera pas totalement perdue.

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La visite de ces deux lieux isolés, n’aurait pu se faire sans la présence de notre guide.

Déjeuner dans un warung (restaurant local) au bord de la route. Menu très copieux et local. La serveuse nous apporte 5 plats différents : des boulettes qui trempent dans une soupe, des brochettes, du riz blanc, des légumes sautés, des arachides grillées.

Visite du temple Goa Lawah / grotte aux chauves-souris fermée en partie pour cause de préparation de fête demain. Du coup, il est particulièrement décoré. Des enfants répètent la danse.

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Continuation vers Amed. Nous passons par Tirgga Ganga et ses rizières (nous irons randonner demain). Erwin nous trouve un super hôtel pour 350 000 rupiahs avec double piscine et des chambres magnifiques et un personnel tout aussi agréable.

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Une baignade dans la piscine à débordement avec vue sur la mer et vue sur les volcans verts de palmier avec une lumière de fin d’après-midi. La température de l’eau doit avoisiner les 35°C.

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Nous essayons d’aller sur la plage et nous sommes entourés d’une nuée d’enfants qui veulent nous vendre des petits paniers tressés contenant du sel. Difficile de choisir à qui les acheter ? Finalement nous revenons avec un billet de 50 000 rupiahs et nous repartons avec 5 paniers.

Dîner avec Erwin qui nous emmène dans un warung des plus sympas où la nourriture est excellente pour 102 000 rupiahs pour 3 personnes avec une bouteille de 1,5 litre d’eau.

Nous piquons une dernière tête avant de nous coucher et nous essayons la moustiquaire…

La religion

Bien que l’Indonésie soit un des pays où il y a le plus grand nombre de musulmans de la planète, Bali reste fidèle à l’Hindouisme. C’est une religion originaire d’Inde introduite par les prêtres brahmanes au début du Vème siècle. Tout acte quotidien est imprégné d’une connotation religieuse. De plus les dieux et les déesses bénéficient tout au long de l’année de multiples rituels et offrandes tels que des prières, du riz, des fleurs, des mets et autres préparations spéciales. Ces cérémonies, accompagnées de danses et musiques sont particulièrement importantes lors des rites de passages de la vie, naissances, mariages, crémations.