07-08-09 juin 2010

Jour 12

Grande découverte, nous louons un scooter pour trois jours. Le but du jour, se familiariser avec l’engin (11O cm cubes), la conduite à gauche et les « coutumes » de conduite locales. Les débuts sont plutôt épiques, mais rapidement, nous nous,lançons à l’assaut de la campagne d’Ubud. Un faible niveau de carburant, nous contraint à rentrer en ville.

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Déjeuner au Ibu Oka pour déguster un fameux babi guling.

Dans ce lieu se mélange touristes et locaux, on s’assied où l’on trouve de la place.

Un peu épicé pour nos papilles d’européens.

Arrêt à la poste pour être sûr que les cartes postales arriverons bien à destination. Le prix des timbres est élevé comparativement au coût de la vie locale (1 € le timbre).

Retour au Swasti où nous avons réservé un massage de réflexologie à 17 heures.

Plutôt surprenant voire douloureux à certains moments, cette séance nous laisse calmes et reposés.

Nous dinons à nouveau au Chili.

Nous sommes contents d’avoir déjà reçu des nouvelles d’Erwin par mail.


Jour 13

Après une douce nuit, un petit déjeuner copieux, sous le parasol balinais, une douche froide (panne d’eau chaude depuis hier), nous enfourchons notre terrible engin, pour nous diriger vers Tampaksiring au nord d’Ubud où se trouve le temple de Gunug Kawi et les sources sacrées de Tirta Empul.

Nous visitons en premier les sources sacrées de Tirta Empul car nous avons raté l’entrée du Gunug Kawi. Est-ce du au fait que nous nous trouvons avec 4 ou 5 bus d’enfants indonésiens (sûrement pas balinais, car ils ont l’air venus d’une autre planète, ils ressemblent à nos pré-ados français en pire), nous sommes un peu déçus. Les sources sont jonchées de détritus et mis à part un bassin comprenant quelques jets d’eau, le site ne mérite pas les 3 étoiles du routard.

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Nous reprenons notre scooter pour le Gunug Kawi.

C’est un temple ancien, creusé dans la roche, auquel on accède après la descente de 230 marches, qui faudra bien entendu remonter…

Les écoliers nous ont suivis. A mi-chemin nous bifurquons sur la digue d’une rizière pour échapper à cette cohorte d’envahisseurs… L’environnement du site est très beau. Il s’agit d’une vallée encaissée avec des rizières et des cocotiers au fond de laquelle coule une rivière.

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Nous allons ensuite vers Tagallalang pour déjeuner au Kampung café. La vue depuis ce restaurant accroché au bord d’une gorge abrupte est magnifique.

Nous passons par la route des écoliers, sur des petites routes secondaires bordées de cocotiers. Nous avons vu un paysan labourer sa rizière avec une paire de vache attelées. Tagallalang est une ville qui s’étire sur plus de 10 kilomètres avec des commerces de gros de sculpture sur bois et autre artisanat local de part et d’autre de la rue principale.


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Nous nous guidons avec le soleil pour retourner sur Ubud. C’est le moyen le plus sur, car les panneaux indicateurs sont rares et souvent cachés par la végétation.

La traversée d’Ubud est toujours aussi stressante avec sa foule. Retour à l’hôtel pour une halte dans la piscine bien méritée.

Retour dans Ubud pour diner au Wayan café.


Jour 14

Dernier jour avec notre scooter. Nous décidons de partir à nouveau explorer les rizières au nord d’Ubud, par d’autres petits chemins. Toujours aussi beau.

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A midi nous déjeunons à nouveau au Kampung Café. Une pluie légère commence à tomber lorsque que nous enfourchons notre machine.

La pluie se calme avant Ubud. Du coup, nous en profitons pour repartir explorer le sud d’Ubud et découvrir de nouvelles rizières. En quelques kilomètres, les rizières ne sont plus en eau comme ce matin, mais déjà vertes. Il y a aussi des champs de fleurs pour les offrandes prêtes à être cueillies.

Nous rebroussons chemin car le ciel est plus que menaçant.

Lorsque nous arrivons à l’hôtel, la pluie se met à tomber. Nous en profitons pour tester le massage balinais de l’hôtel. Un moment divin. Ce sont de jeunes masseurs (une femme et un homme) très doués. Le massage est doux. Un vrai déluge se déclenche.