Hôtel : hotel Sivamurugan (kanyakumari)
Hotel très correct, style « Cesar Palace de Las Vegas », chambres spacieuses.
Comme chaque hôtel indien, toujours quelques fausses notes : pas d’eau chaude, pas de drap de dessus, fuite de la climatisation.Restaurant : Hotel SeaView (Kanyakumari) : restaurant chic, plus cher mais cuisine variée et excellente (humm le coconut pudding !!!).

Direction la pointe extrême sud de l’Inde : Kanyakumari

Déjà une semaine que nous sillonnons l’Inde du sud, mais nous avons l’impression d’être partis depuis plus de 2 semaines, nous avons déjà vu tellement de paysages et de personnes.

Après un petit déjeuner au même restaurant qu’hier soir mais sans poivre ce matin, nous partons vers la pointe extrême sud de l’Inde Kanyakumari. Le guide du routard n’en dit pas le plus grand bien, mais, nous nous aimons bien cette ambiance de bord de mer, même s’il est vrai que de nombreux hôtels sont toujours en construction. Avant d’arriver dans cette ville, nous traversons des champs d’éoliennes que les indiens appellent « wind farms » (fermes à vent). C’est vraiment impressionnant de voir autant d’éoliennes sur de si grandes étendues. Nous arrivons vers midi au Sivamurugan Hôtel qui ressemble de l’extérieur au César Palace de Las Vegas, le côté romain légèrement kitch. Les sols sont en marbre, la chambre spacieuse. C’est juste qu’il faut batailler ferme pour avoir les draps de dessus. Le chef d’étage estime que nous pouvons nous servir du draps de dessous et dormir directement sur le matelas. Finalement, comme je ne cale pas, il nous fait apporter d’autres draps. La clim fait du goutte à goutte et l’eau chaude n’est pas arrivée jusqu’au 4ème étage. Mais comme l’eau froide doit être à 23 – 25 °C ce n’est pas dramatique…

Nous partons nous restaurer avant de d’aller sur le bord de mer. Évidemment lorsque nous sortons, il se met à pleuvoir. Le lieu, le « bout » de l’Inde est propice à la réflexion, l’ambiance y est particulière. Le soleil pointe le bout de son nez pour une petite heure. Nous en profitons pour filmer et prendre des photos.

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Un nouveau déluge, nous surprend. Nous visitons le mémorial Gandhi. De l’extérieur, il ressemble à une immense glace italienne rose. Nous déposons nos chaussures à la consigne prévue à cet effet. Nous entrons et nous sommes de suite repérés par le « gardien » des lieux qui nous attrape par la main comme pour nous la serrer, mais c’est pour nous amener dans le périmètre interdit à la plupart des visiteurs, là où sous une stèle se sont trouvées une partie des cendres du Mathma Gandhi. Il nous débite en anglais un discours appris par cœur, avec toutes les dates à savoir, puis nous explique qu’il était à cet endroit lors du tsunami de 2004 lorsque les vitres ont explosé et qu’il a perdu la vue, mais que l’État lui a payé une opération et que maintenant il voit à nouveau. Puis il sort de sa poche une sorte de documentation dans laquelle des billets de 100 roupies sont rangés. Nous lui donnons un billet de 50, il s’énerve en veut un de 100 que nous lui donnons, mais en fait ce qu’il veut c’est une billet par personne. Une fois l’autre billet en sa possession il nous prend l’appareil photo et insiste pour nous prendre à côté de la stèle, devant le portrait de Gandhi

Le pauvre homme s’il avait une tombe, il se retournerait devant tant de business fait sur son nom.

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Pour récupérer les chaussures, il est écrit en toutes lettres que le tarif est de 50 paises (0,5 roupie) par personne. Je donne une roupies pour nos 2 paires de chaussures, mais la caissière veut 2 roupies. Le ton monte un peu, mais je ne lui donne pas. Touriste ne veut pas toujours dire « pigeon » Du coup cette visite nous a laissé une impression très mitigée. Nous continuons nos pérégrinations en bord de mer lorsqu’un 2ème déluge arrive. Même avec les parapluies, nous arrivons à l’hôtel trempés comme des soupes. Vu ce temps, Il n’y aura pas de coucher de soleil ce soir. Dommage…

Nous mettons le réveil à 5h45 pour voir le lever de soleil enfin s’il n’est pas encore dans les nuages.