27 et 28 Mai 2010

13 000 Kms en Avion :
Lyon-Amsterdam
Amsterdam-Singapour
Singapour-Denpasar (Bali)

Hôtel : Matahari Cottage. des chambres autour de 40€. Beaucoup de végétations autour de l’hôtel et forte humidité (attention aux moustiques).  Odeur de moisi dans notre chambre (primitive). Il y a beaucoup mieux à Ubud pour le même prix.
Thé à 16h00 excellent et copieux (5€).

 

Après 30 ans d’attente pour Chrystelle, elle est à Bali…

Que dire de ce long voyage :

Malgré la grève des contrôleurs aériens pour leur retraite, nous avons pu prendre notre vol pour rejoindre Amsterdam. Comme nous sommes arrivés avec du retard nous n’avons pas pu prendre le temps de visiter ce grand aéroport et ses dizaines de duty-free. Peut-être au retour ???

Nous volons sur KLM, charmante compagnie aérienne où les hôtesses de l’air ont un bel uniforme assorti à leurs yeux bleu. Mieux vaut parler anglais pour comprendre certaines subtilités. Qui veut manger une tasse de nouille instantanées ou une crème glacée à 3 heures du matin ??? Une tradition locale peut-être. Super atterrissage à Singapour, pour une escale technique d’une heure.

L’arrivée de nuit sur l’aéroport Ngurah Rai est stressante.

Nous pensions que l’attente serait plus longue avant de sortir des différentes formalités. Surtout si l’on sait qu’il vaut d’abord aller payer le visa aux petites caisses qui sont derrière les files d’attentes de l’immigration. Une autre petite file d’attente pour scanner les valises (quelle utilité ? Surtout que personne ne surveillait les caméras …).

Et là miracle, nous avons retrouvé nos 2 valises (avec ces correspondances, ce n’était pas gagné) et le chauffeur de l’hôtel nous attendait à la sortie avec une petite pancarte à notre nom.

C’est là que la partie la plus stressante du voyage est arrivée. La route de l’aéroport à l’hôtel à Ubud.

Je crois que Thierry n’aura plus peur de l’avion après une ballade motorisée comme celle-ci.

Effectivement mieux vaut être balinais pour conduire une voiture de nuit et sous la pluie. Comment dire, c’est comme si nous étions dans un jeu vidéo de voitures sauf que ce n’est pas nous qui avons les manettes. Déjà que la conduite à gauche, c’est impressionnant au début, cumulée à la conduite balinaise faite de klaxon, d’intimidation, de slalom entre les scooters et les voitures lentes.

Au début nous étions un peu déçus que le chauffeur ne réponde pas à nos questions, finalement, il valait mieux qu’il soit concentré à 100 % sur sa conduite. De plus le fait de ne pas avoir de ceinture de sécurité aux places arrières renforçait ce sentiment de peur.

Finalement, nous sommes arrivés à notre hôtel, entiers, sous une pluie battante.

Comme il faisait nuit noire, nous n’avons vu que peut de choses, seulement que les marches étaient glissantes.

La chambre ressemble à ce que nous avions vu internet, si ce n’est l’odeur de moisi humide un peu trop présente à notre goût. La baignoire en galet noire est à voir. J’ai cru qu’il n’y avait pas d’eau chaude. Il fallait attendre 5 minutes avant qu’elle arrive.

Nous défaisons nos valises pour les 3 nuits à venir. Et nous allons nous dormir du sommeil du juste après ce long périple.