05 juin 2010
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Dernier jour de notre périple avec Erwin.
Aujourd’hui, nous partons visiter le sud de l’île. Enfin, c’est ce qui était prévu….
Premier arrêt dans un atelier de sculpture sur bois. Travail de grande précision. Les prix sont en conséquence. Les sculpteurs façonnent d’immenses pièces en bois, une commande d’un hôtel. Il faut un an de travail….
Second arrêt dans une fabrique de batik. On nous montre la méthode « tissée » utilisée encore à Tannagan, ainsi que la méthode à la cire. Un immense magasin de vêtements en tout genre jouxte le mini atelier de démonstration qui lui est en plein air.
Troisième arrêt dans une fabrique de bijoux en argent à Celuk. Visite de l’atelier où l’on peut voir le travail de précision des artisans. Les conditions de travail sont dures (chaleur, poussières), mais cela semble acceptable. Comme nous avons vu la fabrication de seulement trois modèles de bijoux, nous nous interrogeons sur les vraies conditions de travail des autres modèles, car le magasin adjacent, propose des centaines d’articles différents en argent ???? Le travail est aussi d’une grande finesse ce qui explique les prix plus élevés qu’en France pour des modèles quasi identiques.
Notre guide nous a emmené dans ces fabriques, mais nous n’avions aucune obligation d’achat. D’ailleurs nous n’avons rien ramené car les prix étaient très élevés pour notre budget.
Nous continuons vers Denpasar, pour visiter le marché. Nous allons dans une halle pour les objets manufacturés, véritable caverne d’Ali-Baba. Ici viennent s’approvisionner les vendeurs des échoppes de Bali.
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Une autre halle pour les épices et certains aliments. C’est le moment d’une âpre discussion pour un joli lots d’épices et de gousses de vanille au parfum suave.
A l’extérieur, se trouve un marché de fleurs pour confectionner les offrandes. Les vendeurs viennent de la région de lacs que nous avons visité la veille. Chaque balinais se doit de faire des offrandes pour honorer, l’esprit des Dieux, plusieurs fois par jour. Cela représente un budget conséquent pour de nombreux balinais, mais pas question de manquer à ses devoirs. Il y a même des vendeurs de paniers en feuille de palmier pour ceux qui n’ont pas le temps de les confectionner.
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Déjeuner dans un warung « self-choosing », il suffit de montrer du doigt les mets que l’on désire, et la serveuse les ajoute à une portion de riz blanc déjà posée dans l’assiette. En fonction des plats choisis, elle nous donne une étiquette en plastique avec le prix déjà inscrit, qu’elle aura pris parmi la multitude accrochées par un clou le long du mur. Cela varie de 100 000 à 500 000 rupiahs.
Après dégustation, il faut aller régler à la caisse muni de ses étiquettes.
Nous apercevons la plage de Kuta à travers les vitres de la voiture car nous sommes pris dans un embouteillage. Cela ressemble à une rue de plusieurs kilomètres bordée de boutiques à petits prix.
Nous préférons ne pas continuer notre descente vers le sud pour arriver avant le coucher du soleil à Tanah Lot.
Tanah Lot, sûrement l’image la plus connue de Bali.
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Beaucoup de monde comme nous, pour venir admirer le coucher de soleil sur ce temple posé sur un caillou au bord de la mer.
Malgré la foule, le site reste agréable à voir, les vendeurs pas pressants et le coucher de soleil surtout sans nuage comme nous avons pu le voir est magnifique. Si l’on veut voir ce spectacle naturel jusqu’au bout, il faut savoir que le retour sera embouteillé.
Nous avons mis un certain temps pour rentrer sur Ubud (une heure et demi pour 30 kilomètres).
Nous arrivons tard au Swasti Cottages. La soirée balinaise a commencé, nous devons laisser Erwin, brutalement, sans vraiment pouvoir lui dire au revoir comme nous le souhaitions. Même pas le temps de poser les bagages, prendre une douche, nous sommes comme happés dans un tourbillon.
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Le repas est bon, les danses des jeunes filles très touchantes, mais nous restons malgré tout comme chagrinés par ces pseudo-adieux.