Hôtel : Casa de Tintin (http://www.hoteltintin.com). Les réceptionnistes parlent français, utile pour nos premiers jours au Pérou. La propriétaire a fait ses études en France à Grenoble (que le monde est petit !!!).

 

Mercredi 19 Juin 2013

Les coqs chantent dès 4 heures du matin. Mais comme nous sommes réveillés à cause du décalage horaire, ce n’est pas un problème.  Nous prenons le petit déjeuner en compagnie d’un couple américain de San Francisco et leurs deux enfants. Eux aussi sont de grands voyageurs. Myriam nous prépare un délicieux petit déjeuner avec des fruits frais en salade. Puis Kike nous commande un grand taxi qui nous emmène a l’aéroport en compagnie des autres voyageurs américains.

Nous prenons un vol intérieur pour Aréquipa.
Le survol de la cordillère des Andes est magnifique et ressemble à Zabriski Point dans la vallée de la mort aux USA. Les reliefs peuvent être arrondis ou fort anguleux.

L’arrivée sur Aréquipa est spectaculaire. Le volcan Misti est particulièrement impressionnant et le ciel bleu est très très bleu !

C’est un très petit aéroport tranquille. Comme il est totalement en travaux de réhabilitation en moins de 5 minutes nous avons débarqué et avons récupéré les bagages.

Le taxi nous attend avec sa petite pancarte. Nous arrivons à  La casa de Tintin qui sera  notre camp de base pour les prochains jours, l’accueil est sympa la jeune réceptionniste parle un français impeccable. Elle nous attribue la chambre 7 , celle du  Professeur Tournesol. La vue  du balcon sur les montagnes enneigées et la rivière qui brasse de l’eau ainsi que le pont Eiffel est jolie.

Il faut compter une demi heure de marche pour aller en centre ville  sur la « Place d’Armes ». C’est magnifique.

 

Les maisons ressemblent à des briques Lego géantes et carrées avec des immense baies vitrées sur toute la façade, souvent avec système de sécurité et barbelés au dessus du portail (enfin dans les beaux quartiers ! )

La place des Armes d’Aréquipa peut aussi s’appeler la place des pigeons et des enfants vu la concentration des deux. Il y a des vendeurs de graines pour nourrir les pigeons des vendeurs de glaces et aussi des cireurs de chaussures. Cette place comme toutes places d’armes au Pérou est très animée car comme les péruviens n’ont pas de terrains autour de leur maison, ils viennent sur les places.

 

Jeudi 20 juin 2013

Encore une bonne nuit reposante. L’hôtel est très calme. En fond sonore on entend bien la rivière.

Le petit déjeuner est  copieux. Nouveaux mots espagnols à ajouter au lexique : huevos fritos, ce sont les œufs au plat et huevos revultos les œufs brouillés.

Visite du couvent Santa Catalina. Un seul mot wahoo !!!
En arrivant à 9 heures pile à l’ouverture, nous sommes les premiers à déambuler dans ce magnifique couvent qui occupe tout un pâté de maison. Une oasis de calme dans l’agitation de la ville. Et tous ces murs peints en bleu ou rouge qui contrastent avec le ciel.
Une multitude de géraniums dans des pots complètent le tableau.
Le temps semble comme suspendu. Très peu de monde à cette heure. Nous pouvons prendre des photos comme bon nous semble.

Nous testons la « cafétéria » du couvent. Une bière « Arequipaña » chacun. L’endroit est magnifique et paisible. Nous sommes tellement bien que nous décidons de déjeuner. Nous optons pour une pomme de terre farcie au fromage et jambon et un sandwich chaud «  le saint Thomas » qui ne paye pas de mine mais qui est un délice.
Au final nous avons passé 4 heures dans ce paisible endroit. Un vrai coup de cœur. Attention pour ceux qui voudraient y aller pendant la semaine sainte, le couvent est fermé pour la semaine !

Nous passons l’après-midi à déambuler dans les rues qui longent la place d’armes. Nous observons les péruviens dans leur vie courante. Voici ce que nous avons déduit : Les passages piétons sont là uniquement pour le décor. Si une voiture s’y arrête c’est que son conducteur est étranger ! La femme péruvienne active porte  le pantalon et surtout pas de tresse. La galanterie n’est pas le fort des péruviens. Si vous vous mettez de côté pour laisser passer une femme, ce sont des homme qui passent à sa place. C’est comme en France les adolescents sont en bandes (filles ou garçons) ne se parlent surtout pas et font mine de ne pas se voir. Les camions poubelles diffusent de la musique classique (Lettre à Elise) façon jouet pour enfant qui casse les oreilles.

En rentrant à « la casa de Tintin » nous voyons au feu d’un carrefour une jeune fille qui au feux rouges se met à danser avec des drapeaux jaunes devant les conducteurs éberlués. C’est à la fois poétique et incroyable.A chaque feu, elle recommence son spectacle.

Vendredi 21 juin 2013

Nous partons pour l’autre bout de la ville à pied. Nous prenons le même chemin qu’hier pour aller à Santa Catalina, puis un peu plus haut nous traversons la rivière Chili sur un grand pont très fréquenté. Nous gravissons ensuite des petites ruelles pour atteindre Hyanahuara. Nous trouvons une très jolie petite place bordée de palmiers ainsi qu’un église typique de cette partie du Pérou en pierre blanche avec son entrée toute sculptée (richement!). De petits stands d’artisanat est entrain de s’installer. La vue sur le centre d’Aréquipa est magnifique quoiqu’un peu à contre-jour à cette heure de la journée.

Nous décidons de poursuivre jusqu’à Cayma un peu plus haut sur la colline qui surplombe Aréquipa. C’est un quartier résidentiel très tranquille. Nous visitons l’église. L’hôtel de style baroque très doré est impressionnant. On dirait qu’il vient juste d’être redoré à l’or fin. Il est possible de monter sur le mirador pour apprécier la vue sur la ville, mais cela était fermé lors de notre passage.
Nous redescendons de la colline par une artère assez fréquentée (ce qui est un doux euphémisme). L’avenue est encombrée par une multitude de collectivos (mini bus  hors d’âge qui embarquent de nombreux péruviens). Il ne doit pas y avoir de contrôle anti-pollution ici car plus de la moité des véhicules seraient recalés. La gorge et les yeux grattent.
Nous déjeunons au « Mixto » qui se situe dans une ruelle piétonne dernière la Place d’armes. La terrasse donne sur les toits de l’église de la Place d’Armes. L’endroit est aménagé avec goût. Nous hésitons de prendre un cevice (le plat national sorte de carpaccio de poisson cuit au citron) car ce n’est pas le moment de tomber malade avant de partir à Colca. Une visite aux toilettes aurait permis de répondre à cette question. J’ai rarement vu des toilettes aussi propres et brillantes. Certains pourraient trouver le service long. Nous nous avons apprécié car nous avons tout loisir de lézarder sur cette magnifique terrasse.

Nous rentrons à l’hôtel car cette belle balade matinale nous a bien fatigués. Les jambes sont lourdes.

Nous préparons nos petits sacs à dos pour l’excursion de demain car il faut parait-il partir léger ; Nous pouvons laisser nos gros sacs à l’hôtel sous bonne garde.