plan_praslin

 

Hébergement : Colibri Guest House (www.colibrisweethome.com). 125€ la nuit. Au petit soin avec vous. Piscine à débordement génial avec la vue sur La Digue. Restaurant sympa.

 

La traversée jusqu’à Praslin se déroule bien, la mer est calme et le bateau très rapide. Nous débarquons avec nos valises et nous partons à pied l’hôtel Colibri qui est tout près. Enfin tout près si nous avions pu y aller à la nage car la route, c’est plus long est surtout la route est particulièrement escarpée (pente à + 20 %). L’accueil est sympathique. Notre chambre a une vue géniale sur la mer, l’endroit est très calme et très fleuri. C’est magnifique. Nous vous testons vite la piscine à débordement avant qu’elle ne ferme. Puis nous allons prendre des cocktails.

Le petit déjeuner est copieux et il y a un grand choix de confitures locales : banane, coco, mangue, passion, carambole, goyave,…

Nous récupérons notre nouvelle auto de location  que nous avions réservé auprès d’ »Adventure car ». Deepak un jeune seychellois d’origine indienne, nous confie une Kia Picanto. Il est très sérieux, fait le tour de la voiture avec nous et note toutes les bosses et rayures déjà présentes sur le véhicule. Pour parfaire son français, il nous demande de lui écrire des expressions « le plein » (full tank), le quart ou la moitié.

Nous partons pour « Anse Volbert » qui est censé être touristique. Il y a autant de monde qu’un jour de pluie à 8 heures du matin dans les landes !!!. L’anse est longue, nous la parcourons à pied et le soleil tape fort déjà. Il y a beaucoup de rastas mais ils sont beaucoup plus souriants qu’à Mahé.

Nous continuons jusqu’à la fameuse « Anse Lazio ». L’une des plus belles plages du monde. Et c’est vrai qu’elle est magnifique. Là encore moins de 20 véhicules sont garés sur le parking. En plus on peut faire du snorkeling . Les poissons sont plus gros et beaux qu’à « Anse Takamaka » et ils sont à seulement 3 mètres du rivage. Nous dégustons nos bananes à l’ombre des cocotiers et des takamakas ; il faut faire attention aux chutes de noix de coco qui engendrent plus de décès que de personnes dévorées par des requins.

Ce soir, nous dînons à la lumière vacillante des bougies car une coupure générale d’électricité a plongé le quartier dans le l’obscurité. Une centaine de petites bougies ont été allumées pour nous indiquer le chemin jusqu’au restaurant. Ambiance garantie surtout que la pleine lune se reflète sur la mer en contrebas. Le dîner est copieux : gratin de papaye (gratin dauphinois local !) kingfish à la bordelaise, pudding puis tisane ç la citronnelle (une tradition seychelloise).

Ce matin départ pour la visite de la Vallée de Mai. Ces cocos de mer (ou cocos fesses) sont étonnants de par leur immense stature. Pendant deux heures, nous sillonnons les sentiers de cette vallée. Nous avons l’impression d’être au temps des dinosaures où la végétation était luxuriante et omniprésente. C’est une visite à ne pas manquer, (cela change des plages magnifiques !) même si le coût de l’entrée est  élevée (20 € ou 335 rps) cela permet de rémunérer des emplois de seychellois et cela finance aussi la sauvegarde des tortues sur Aldabra (une île de l’archipel des Seychelles assez éloignée des îles principales et dont les eaux sont infectées de pirates somaliens.

Nous passons à « Grand’anse » où a lieu une kermesse. La musique sort à fond des haut-parleurs. Nous déjeunons au « Café  du bout du monde » qui est bien noté dans le » Lonely planet ». Malheureusement, cela s’avèrera être une mauvaise expérience ; les plats ont changés, les prix flambés et la pizza 4 saisons s’est révélée être la pire que nous ayons jamais mangé. Si salée : 35 olives + 25 câpres + 10 anchois par pizza. Nous avions envie de boire la mer et les poissons. Nous continuons en direction de Lemuria Resort où notre hôtel a téléphoné hier pour nous inscrire sur la liste des personnes ayant le droit d’entrer dans le resort pour aller se baigner à « Anse Georgette ». Seuls 20 personnes le matin et 20 autres l’après-midi peuvent avoir accès à cette magnifique plage. Effectivement, le vigile à l’entrée vérifie que nous figurons bien sur la liste avant de nous ouvrir le portail. Nous traversons un golf de toute beauté pendant plus de 20 minutes de montées et descentes avant d’atteindre « Anse Georgette ». La plage est très belle bordée par de majestueux blocs granitiques. Mais il y a peu d’ombre et le soleil tape fort. Nous nous baignons mais il faut faire très attention car il y a quelques rouleaux puissants. D’ailleurs, nous en sommes ressortis comme passés à la machine à laver avec du sable dans les cheveux et les maillots. A déconseiller avec des enfants.

Début de journée avec la visite du sud de l’île. La route est parsemée d’impressionnantes côtes à 30 % du jamais vu. Les anses s’enchaînent : « anse Marie-Louise », « anse bois de rose » … Les anses sont jolies mais elles ne permettent pas la baignade.

A 10h30 nous sommes déjà de retour à « Anse Lazio », où l’on pose nos serviettes à l’ombre (hé hé nous avons repéré les quelques endroits qui seront encore à l’ombre cet après-midi !!). Puis nous enchaînons baignades, snorkeling photo, bananes. C’est la première fois de notre vie que nous restons aussi longtemps sur une plage.

Vers 15h30, nous reprenons la route en direction de Zimbabwé. La route pour finir d’arriver est terrible de par son dénivelé et aussi de par ses ornières. En redescendant, la vue est sublime sur le nord de Praslin, et les îles Aride et Cousin. Au retour nous faisons une halte à la Gélateria de Luca pour goûter aux bons sorbets coco, mangue, fruits de la passion et banane.

Dîner au Colibri pour notre dernière soirée sur Praslin avec un cocktail spécial maison avec tous les fruits de saison, un vrai délice gustatif et visuel…

Ce matin, nous recherchons une pharmacie suite à une rage de dents. Très étonnant, mais la pharmacie se résume à une étagère dans une quincaillerie. Les quelques médicaments type paracétamol s’achète à la plaquette.

Nous pique-niquons sur la page d’ »Anse Volbert » avant de retourner piquer une dernière tête dans la piscine du Colibri. Nous laissons notre voiture à la jetty, puis nous embarquons sur le bateau qui fait la liaison avec La Digue. Les « pass » pour monter à bord du bateau sont impressionnants en plexiglass 15 x 25 cm on ne risque pas de les perdre. Le ciel est noir, le vent souffle. Heureusement, la traversée ne dure qu’un quart d’heure.