26 novembre 2015

Kms en Avion :

Grenoble – Paris  (train)
Paris – Doha (sur A380 :  5 000 kms)
Doha – ho chi minh ville – Phnom Phen (sur A330 :  6 500 kms)

 

Hébergement : Europe Guest House (http://europeguesthousepp.com/). autour de 25$. Le patron parle très bien français et apporte quelques conseils. Mais la gestion est à revoir.

Jour  1

Encore un départ tôt, très tôt. Et c’est parti pour :
Du bus, du tram, du TER, du TGV, de la navette, de l’ A380, de l’ A330, encore de l’ A330 et pour finir du tuk-tuk  27 heures plus tard. Le Cambodge cela se mérite. Surtout,  que nous avons survolés des zones « chaudes », comme la Syrie et l’Iraq.
Et à l’arrivée personne qui attend comme prévu… Même pas peur on saute dans un tuk-tuk, on donne l’adresse de la guesthouse et c’est parti, à fond sur la voie rapide avec un tuk-tuk plein à craquer qui avance tant bien que mal. C’est cool on a quand même de l’air sauf pendant les montées et on se demande si nous n’allons pas le pousser le tuk-tuk.
Arrivés à la guesthouse, nous nous retrouvons face à un jeune cambodgien qui ne parle pas français comme prévu, moyennement anglais (nous avons rebaptisé ce dialecte le « comboglais »), qui nous dit qu’il n’a pas de réservation à notre nom… Un autre couple de français qui était dans le même avion est dans le même cas que nous. Finalement, nous re-réservons notre chambre pour 3 nuits. Pas de chance cette nuit, nous n’aurons ni électricité ni  eau.

Ballade sur les quais du Tonle sap, c’est très vivant, très familial. Cela fait penser à Pondicherry. Même si la circulation est dense à Phnom Penh, les gens ne roulent pas trop vite et ralentissent lorsque l’on s’engage sur la route  pour traverser.

C’est la fin de la fête de l’Eau de la Lune et un grand feu d’artifices est tiré de l’autre côté du Tonlé Sap.

Jour 2

Petit déjeuner « Au coin » recommandé par le patron de la guesthouse. Non à éviter, le beurre rance (les trucs verts, ce n’étaient pas des algues pour donner un style nouvelle cuisine, mais plutôt un début de moisissure) et le sirop chimique avec de la gélatine (nous n’avons pas trouvé l’arôme de fruit que cela pouvait bien être), c’est bien de la confiture.

Ballade vers le marché central. Avant nous voyons un autre marché typique, nous nous y engageons, mais celui est très local et franchement pas clean et si odorant que nous rebroussons chemin. Quartier de la poste, le quartier français où se qu’il en reste car tout est fort décrépi. Dommage. Petits singes qui traversent sur les fils électriques.

Direction le palais royal, avec un arrêt au temple Vat Ounalom. Il est vaste et magnifique. Il faut juste s’acquitter de 3 $ pour un sur-pantalon des plus gracieux (les jambes doivent être couvertes). Un peu d’hypocrisie, les prix sont en riels et très élevés pour le niveau de vie du pays, mais vu les sommes 50 000 riels pour 2 personnes  c’est plus simple de donner 13 $, cela fait tout de suite moins de billets.
C’est très joli lorsque le soleil commence à baisser vers 15h30.

Diner à « La Croisette » trop bien trop bon, trop tout. Super Mojito & Maï-taï.

Jour 3

Petit déjeuner chez « Olala » pour un vrai petit dej continental.
Tuk-tuk jusqu’au marché russe. Effectivement c’est plutôt loin, nous avons cru que le conducteur de tuk-tuk nous emmenait dans un coupe-gorge. Marché très typique, moins moderne que le marché central, mais étrangement plus  propre, sans mouches.  Une rangée pour les vêtements, une pour les fruits, une pour la viande, une pour le poisson, une pour la quincaillerie et une pour les pièces détachées des scooters. Une vraie caverne d’Ali baba. Mais tous les marchés du monde se ressemblent un peu.

On remonte à pied pour aller au musée S21 ou musée du génocide. A faire, pour ne pas oublier les délires des hommes et de pires actes possibles. Il y a des pictogrammes comme quoi , il ne faut pas rigoler, mais qui ayant un soupçon d’humanité peut même sourire dans ces lieux tellement la charge émotionnelle est intense.

Nous continuons notre traversée de Phnom Penh sous un soleil de plomb.

Pour notre dernière soirée à Phnom Penh nous retournons au restaurant la Croisette où nous testons des cocktails délicieux et un peu chargés en alcool. Un orage tropical s’abat en deux secondes sans prévenir. Pendant une demi-heure laissant les trottoirs constellés de flaques de boue.